Jalouse
Et tant pis si l'histoire me parle peu, trop éloignée de moâ, les illustrations m'ont accroché la pupille tout de suite et pour toujours. Mais parce que la photo ne révèle pas l'éclat réel de l'œil, vous ne saisirez peut-être pas pourquoi-comment.
C'est que cette peinture-là a tout à faire à l'étage, près de l'horloge, d'Orsay. Une sorte de post-impressionnisme, parfaitement ! Toutes ces impressions dans la peau, dans le regard... Tout ce qui est dit dans ces visages, ce qui est tu aussi...
Cette peinture est bouleversante, et je suis bouleversée*. *
S'il ne devait y en avoir qu'un ce mois-ci, ce serait celui-ci, assurément. Vous pouvez y aller les yeux fermés (oh non, surtout pas, les yeux ouverts, grands ouverts !).
Jalouse, de Shen Qifeng illustré par la très talentueuse Bobi + Bobi qui a son blog ici ! aux éditions HongFei (que je découvre, avec intérêt ravi par la même occasion !)
Je crois qu'ici il en parle bien.
Petite note à l'illustratrice (on ne sait jamais, des fois qu'elle passerait) : Chère BobiBobi, j'ai bien essayé de vous laisser un message sur votre blog, pour vous avertir de mes emprunts ici. Pour vous dire aussi, surtout, que j'avais rencontré Yin hier, et que j'étais tombée en amour, la tripaille toute remuée. Mais je n'ai pas trouvé la clef de votre boîte aux lettres. Si vous veniez à passer par ici, et que vous trouviez ce billet trop indiscret, ou déplacé, merci de me le chuchoter sans prendre ombrage : j'enlèverai tout de suite les images.